Il y a plus d’une soixantaine d’années, la Suisse se révélait « leader » en matière typographique. À l’époque, elle a donné lieu à des polices de caractères captant l’attention de tous, notamment Helvetica et Univers, baptisé style suisse. Si cette industrie a pu gagner son ampleur, c’est grâce à Internet et la mise en page favorisée par ordinateur.

Les spécificités du style suisse

Le style suisse est une police qui se propose sous plusieurs versions, dont le latin, l’hébreu, le cyrillique et le grec. Ces polices sont basées sur des jeux de caractère Unicode et les caractères spéciaux. Elles incluent également les accents, notamment l’ourdou, l’hindi, le vietnamien et le cambodgien. Parmi les autres types de style suisse se distingue aussi Helvetica. Il s’agit d’une variante constituée des styles d’écritures coréens, japonais et chinois.  Le style suisse, dont Helvetica, ne s’éloigne pas, en effet, de celui des polices Geneva, Arial et Univers. Par ailleurs, Helvetica est un style d’écriture suisse qui se démarque par ses nombreuses versions génériques, dont Monotyupe Imagin et la police CG Triumvirate, Bitstream avec sa police Swiss 721, Paratype et sa police Pragmatica.

Qu’est-ce que la police Helvetica ?

Helvetica, police de caractères linéale ayant vu le jour en 1957 à l’initiative de Max Miedinger, est basé sur un objectif bien défini, dont le respect de l’harmonie optique. Il s’agit d’un symbole de la typographie du style suisse. Cette pièce se démarque surtout par sa grande lisibilité et sa neutralité qui s’adapte à toutes sortes d’usage. Jusqu’à présent, elle reste parmi les polices les plus utilisées à travers le monde entier. Les graphistes et typographes ont recours à ce symbole de style suisse pour mener à bout leurs projets. Avec l’évolution de l’infographie et de l’informatique liées au traitement de texte, il est remarqué que l’Helvetica commence à perdre sa place.